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Bienvenue sur le blog de l'Association des Amis de la Chapelle Saint-Gonery à Plougrescant, village de bord de mer dans les Côtes d'Armor.

Au centre du bourg de Plougrescant, cette chapelle classée des XII et XVe siècles attire le regard par sa flèche penchée, son vaste enclos paroissial, sa chaire à prêcher et son if multicentenaire.

A l'intérieur, elle révèle ses richesses, entre autres, une Vierge à l'Enfant en albâtre et une crédence remarquablement sculptée, toutes deux du XVIe siècle, mais surtout des peintures naïves, fin du XVe siècle, représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, réalisées sur la voûte de la nef.

Vous pourrez déjà avoir une idée de ces richesses en allant dans la rubrique "Visite guidée de la chapelle" ci-dessous à droite.

Pour les horaires de visite, consultez la rubrique "Visite de la chapelle : renseignements, horaires", également ci-dessous à droite.

Pour sauvegarder et valoriser ce patrimoine unique, notre association, en plein accord avec la commune de Plougrescant, propriétaire de la chapelle, s'est fixé pour tâches d'aider à trouver les fonds pour les travaux nécessaires à sa restauration ou à sa conservation en l'état et de faire partager au plus grand nombre ce joyau de notre patrimoine par des visites guidées, des brochures (consultez la rubrique "Brochure explicative illustrée", ci-dessous à droite) , des cartes postales ou des manifestations culturelles.

Notre association propose en effet également des concerts dans la chapelle car son cadre magnifique et son excellente acoustique sont en effet tout à fait propices à ces manifestations.

Ce blog est donc le support et le prolongement de ces actions tout en permettant un suivi de l'actualité entourant cette chapelle et les activités de notre Association.

Si vous souhaitez soutenir notre action en faveur de la chapelle vous pouvez adhérer à notre association comme indiqué à la rubrique "Adhérer à l'Association des Amis de la Chapelle Saint-Gonéry" ci-dessous à droite.

Pour nous contacter écrivez-nous à l'adresse mail : lesamisdesaintgonery@gmail.com

mardi 22 novembre 2011

Vie et culte de Saint Gonéry


Saint Gonèry (vitrail de la chapelle de Keralio)

Saint Gonéry, auquel la chapelle est dédiée, ermite venu au VI ème siècle de (Grande)-Bretagne, faisait partie de ce flot d'immigration "bretonne" vers notre péninsule "armoricaine" (100 000 immigrés pour 200 000 autochtones) qui commença dès le V ème siècle sous la pression des invasions des Saxons, Angles, Pictes, et peut-être aussi de la surpopulation des îles britanniques. L'analyse linguistique montre que les immigrés étaient issus principalement de Cornouailles, de Domnonnée (Devon) et du Pays de Galles.

Gonéry était accompagné de sa famille et de disciples dont Gildas, Tudy, Efflam, Suliau, Briac, Maudez, Tugdual… La tradition rapporte qu'ils étaient 72 et que Tugdual (premier évêque de Tréguier) était un cousin de Gonéry. Les "Vies" de ces différents saints, telles qu'elles nous sont rapportées ne confirment pas cette primauté de Saint Gonéry !

En quittant leur pays, les compagnons auraient trouvé une nef qui les attendait sur le rivage.
Ramant avec des fétus de paille, ils auraient abordé la côte d'Armorique "en l'lsle de Kermorvan, devant le Conquet, paroisse de Plou-Moger, en Léon", où leur embarcation, une auge en pierre, aurait disparu de manière aussi mystérieuse qu'elle était apparue, ce qui leur aurait fait penser qu'ils avaient bénéficié d'une singulière faveur du ciel.
Cette légende de l'auge de pierre comporte toutefois sa part de réalité : les navires de l'époque, des coracles*, étaient légers car constitués de membrures en bois recouvertes de peaux graissées et l'auge en pierre servait à la fois de lest à ces bateaux sans quille et de foyer pour conserver les braises. Après un atterrage un peu rude, il ne subsistait parfois du bateau que l'auge…


Les compagnons s'établirent entre l'embouchure de la rivière de Tréguier et l'anse de Port Blanc, avec un chef qui, bien que breton (d'outre-manche) portait un nom de forme romaine (Crescentius), bretonnisé en Creskent ou Crescant. La petite peuplade (plou en breton, du latin plebs, dans son sens population locale ) donna ainsi au territoire un nom qui, au fil des siècles, devint Plougrescant. La mère de Gonéry, Eliboubanne, s'établit à proximité, sur l'île Loaven.

Mais Gonery, poussé par une exigence d'ascétisme et de solitude, gagna l'intérieur de l'Armorique qui, à l'époque, était couverte de forêts difficiles à pénétrer. Arrivé entre les rivières du Blavet et de l'Out, sur un territoire appelé Branguili, situé près de Pontivy, il défricha un quartier de forêt et installa un modeste ermitage. Il découvrit à proximité un clan d'autochtones Armoricains idolâtres auxquels il entreprit d'enseigner l'Evangile. Un jour, trop absorbé par ses prières, il ne répondit pas au salut d'Alvant, le chef païen du lieu. Ce dernier, vexé, fit administrer par ses hommes, une sévère correction à notre ermite, le laissant pour mort. Ses bourreaux se mirent bientôt à trembler et furent atteint de maux inexplicables. Alvant vint alors demander pardon, ses hommes furent guéris, et lui-même se convertit. Bientôt de nombreux visiteurs vinrent à la porte de l'ermitage pour se recommander aux prières de Gonéry et obtenir la guérison de leurs maladies.

Convertis à la nouvelle foi, de nombreux bretons vinrent s'établir auprès du petit ermitage, poursuivirent le défrichement et créèrent ainsi un nouveau"plou", aujourd'hui Saint Gonnery (56920). Gonéry fut fort affecté par la perte de sa solitude.

C'est à cette période que ses compagnons restés à Plougrescant, ayant retrouvé sa trace, lui demandèrent de revenir. Il accepta considérant qu'il avait mené à bien sa mission d'évangélisation dans la forêt armoricaine.

Plougrescant avait Crescant (Crescentius) pour chef temporel et Gonéry en devint le chef spirituel. Sa mère, âgée et retirée sur l'île verdoyante de Loaven, à quelques centaines de mètres de la côte y menait une vie de piété et d'austérité, si bien que beaucoup la considéraient comme une sainte. Gonéry la visitait souvent et tenait compte de ses conseils pour sa nouvelle mission.

Une église fut construite, le service religieux organisé, et grâce à Gonéry, l'Evangile se propagea à Plougrescant. C'est là qu'il mourut et que l'on retrouva ses reliques, dans une auge de granit, à l'emplacement de la tour-clocher de l'actuelle chapelle.

Notons bien qu'à part le contexte général de l'immigration bretonne, qui de l'Armorique romaine fit la Bretagne médiévale, il ne faut rien rechercher d'historique dans cette légende fixée tardivement. Les premières traces écrites datent du XII ème siècle, six cents ans après les faits et il s'agit plutôt du mythe fondateur d'une petite communauté d'agriculteurs et de pêcheurs. Mettre cette communauté sous le patronage d'un saint illustre, assurait un intermédiaire proche pour communiquer dans sa langue avec un Dieu qui n'entendait que le latin, protégeait de la maladie par ses guérisons et son pèlerinage assurait notoriété et prospérité.
Mais même si les connaissances que nous avons sur la vie de Saint Gonéry ne sont sans doute pas toutes historiques ce qui est vraiment historique c'est que pendant des siècles des milliers de personnes ont vénéré ce saint.
Cette ferveur nous touche et c'est ce qui nous parait le plus important aujourd’hui.


Saint Gonéry, comme sa mère et de nombreux saints bretons de cette époque (VI ème siècle) furent en effet canonisés par la ferveur populaire et bien que Rome ait eu quelques réticences devant la prolifération de ces cultes, le pape Clément IX en 1676, puis Clément X, accordèrent une indulgence plénière à ceux qui visiteraient la chapelle lors de la fête du "saint".


La vénération de saint Gonéry a laissé des traces (chapelle, fontaines) à Plougras, Lanvellec, Locarn et, bien évidemment à Saint Gonnery (Morbihan)

La saint Gonéry se fête le 18 juillet, mais on a pris l'habitude de la célébrer le quatrième dimanche de juillet (grand pardon) et le lundi de Pâques (petit pardon).

Il y a quelques années, les prêtres étant encore assez nombreux, le pardon était une fête à la fois religieuse et profane.
Il y avait une première messe le samedi soir à l'issue de laquelle un feu de joie était allumé (tantad), symbolisant la lumière de la foi de saint Gonéry.
Le dimanche, un prêtre étranger à la paroisse, le "pardonneur", venait présider la cérémonie et prêcher. A la fin de la messe, qui réunissait de très nombreux fidèles venus de la paroisse et des alentours, le chef (crâne) de saint Gonéry, exposé dans une châsse en bronze, était porté par quatre hommes à l'extérieur de la chapelle et les fidèles en procession chantaient des cantiques bretons à la gloire du saint, puis défilaient sous la châsse pour bénéficier des grâces du saint.  Le reste de la journée du dimanche était consacré aux jeux traditionnels et à quelques libations...


Jusqu'en 1991, pour la fête des Rogations (trois jours avant l'Ascension), saint Gonéry allait rendre visite à sa mère dans l'île Loaven. Une foule nombreuse suivait la châsse transportée par des pêcheurs jusqu'à l'île où une messe était célébrée devant le petit oratoire de Sainte Eliboubane. L'Association des amis de la chapelle saint Gonéry a retrouvé des traces d'autres reliques, dispersées lors de la Révolution française, où le reliquaire en argent, qui les contenait, fut récupéré pour être fondu en  pièces de monnaie.



Note sur les coracles ou curraghs (gaélique) :

Bateaux communs à bien des épopées maritimes de moines celtiques, ces canots de cuir non pontés naviguaient dans toute l’Europe et jusqu’au large de Terre-Neuve et vont, entre le IVème et le VIIIème siècle, accomplir ce qui peut être considéré comme l’une des plus fantastiques épopées de l’histoire maritime.
D'une taille comprise généralement entre 9 à 12 m, ils étaient munis de deux mats à voiles rectangulaires et de rames.
Léger, très manœuvrant à l’aviron, possédant un très faible tirant d’eau et pouvant être réparé facilement et rapidement, le curragh était le bateau de cabotage et d’exploration idéal dans ces mers caractérielles où il est d’ailleurs toujours utilisé, sous une forme réduite: cwrwgl (origine du nom) au pays de Galles et curragh en Irlande. Ce canot est le dernier représentant de l’un des plus vieux types de bateau au monde.
Sa légèreté permettait également de le porter, en particuliers pour franchir un cap plutôt que d'affronter la haute mer : les toponymes "Tarbert", "Talbot", attestés en Grande Bretagne, se rapportent à cette pratique et nous renvoient au nom du sillon de "Talbert".

 Ci-dessous reconstitutions d'un curragh : 

                                                                                                                        

Des nouvelles de l'association des amis de Saint Gonéry

Nous publions un article sur notre association paru le 3 novembre 2011 dans Le Trégor; pour le lire après grossissement, cliquer sur l'article:

mardi 4 octobre 2011

La chapelle Saint Gonéry, « haut-lieu d'énergie » ?

                        
Au cours des visites qu'ils accompagnent, tous les guides de notre association, ont remarqué des réactions très étranges chez certains visiteurs et ont rencontré de singuliers chercheurs de « lieux d'énergie ». 
Intrigués et rendus curieux, ils ont observé, questionné et écouté pour en savoir plus. 
Deux d'entre eux, très cartésiens par ailleurs, nous relatent, avec toute la réserve nécessaire sur un sujet non scientifique, leurs propres observations et les théories géobiologiques avancées par ces chasseurs d'énergie cosmo-tellurique :

Depuis le début de nos visites guidées, au printemps 2011, plusieurs visiteurs nous ont signalé ressentir des vibrations positives d’énergie, spécialement sur 3 dalles au centre de la partie romane de la chapelle. 
Un de nos amis, sourcier et capable de déceler les endroits énergétiques, nous a confirmé cette qualité du lieu que certaines personnes peuvent ressentir plus ou moins fortement, suivant leur sensibilité au phénomène.
Certaines personnes ressentent effectivement une impression de bien-être accompagné de subtiles vibrations, état semblable à celui obtenu au cours de séances de méditation.
D'autres le ressentent beaucoup plus fortement, ainsi cette dame sans doute très réceptive du fait de ses dons de magnétiseuse, qui nous a signalé une intense sensation de chaleur et cette autre visiteuse dont le visage a fortement rougi.
Une discipline d’études, la géobiologie, suggère que notre sous-sol terrestre serait parcouru par un réseau d’ondes telluriques, formées par des fuites de l'énergie interne à la terre qui se combineraient à la présence d'eau et au magnétisme terrestre.
Beaucoup de chapelles ou d'églises auraient été bâties, suivant un savoir ancestral, sur des lieux privilégiés (souvent des lieux d’anciens cultes) où l'homme peut capter de bonnes vibrations émanant à la fois de la terre (énergie tellurique) et de l'espace (énergie cosmique)  : les hauts lieux d'énergie.
Nous serions donc récepteurs d’une énergie vibratoire issue de notre Terre, et, d’une autre source d’énergie provenant du Cosmos, suivant un concept d’ondes cosmo-telluriques qui auraient été canalisées dans des cheminées d'énergie cosmo-telluriques ou vortex par les anciens bâtisseurs comme au Mont Saint Michel ou à Vézelay et sur de très nombreux lieux de cultes anciens.
La géobiologie s’intéresse aux lieux privilégiés où cette énergie est détectable mais notre capacité à ressentir ces phénomènes naturels serait parasitée par le monumental maillage de champs électriques, électromagnétiques et ondes de toutes sortes dont nous entoure notre monde moderne.
Ce n’était assurément pas le cas de nos ancêtres d’où une détection plus aisée pour eux de ces lieux privilégiés et l’évidence d’y implanter les lieux sacrés de culte.
Pour la détection, le pendule du radiesthésiste viendrait compenser cette perte de sensibilité et nous voyons régulièrement des visiteurs, munis de leur pendule, manifestement habitués à tester divers lieux sur leur parcours de vacances. L’un d’eux nous a d’ailleurs communiqué des références de livres (voir en fin d’article) sur le sujet, qui le suivaient dans son camping-car.
Soucieux de comparer le niveau d’énergie suivant les lieux, un radiesthésiste nommé BOVIS a créé en 1930 une unité qui porte son nom. La mesure s’effectue au moyen d'un pendule et d’un graphique gradué en bovis, de forme semi-circulaire ou rectiligne, le plan d’oscillation du pendule s’alignant sur un chiffre.
Un de nos visiteurs a mesuré 55.000 bovis en la chapelle, nous disant qu’il avait trouvé 250.000 bovis dans la cathédrale de Chartres, haut-lieu d'énergie parait-il reconnu.
Le pendule ne fonctionnant que par son lien subtil avec l’expérimentateur, ce dernier doit concentrer sa pensée sur la question qu’il se pose : quelle quantité d’énergie en ce lieu ? 
L’implication d’une sensibilité psychique humaine dans cette procédure est un des éléments qui l’éloigne des critères actuels de l’expérimentation scientifique et de l’avis des géobiologistes eux-mêmes, la mesure peut beaucoup varier d’une personne à une autre.
De ce fait, la géobiologie ne peut donc pas être reconnue comme une discipline scientifique.
La science officielle, toujours évolutive, intégrera peut être un jour ces théories à partir d'éléments de mesure fiables et reproductibles ; en attendant nous ne pouvons qu’observer et relater cet aspect insolite et peu connu de notre chapelle.

Bibliographie :
Église romane, lieu d’énergie de Jacques BONVIN et Paul TRILLOUX. Éditions DERVY
Lieux d’énergie, lieux de vie d'Alain et Claudie BOUCHET. Éditions VÉGA
Les hauts lieux d’énergie en France d'Adolphe LANDSPURG. Éditions DANGLES

vendredi 9 septembre 2011

mercredi 10 août 2011

La presse régionale en parle

Pour agrandir cliquer sur l'article



Le Trégor 4 août 2011

Le Trégor 28 juillet 2011

Le Trégor 21 juillet 2011

Le Trégor le 14 juillet 2011

jeudi 4 août 2011

Assemblée Générale de l'association du 20 juillet 2011

L'assemblée générale annuelle de l'association s'est tenue à Plougrescant, a atteint le quorum requis et a donné son quitus après présentation du  rapport moral et du rapport financier.
Elle a procédé à l’élection du nouveau bureau, constitué de:
Président : Jean-Pierre Meyniel
Trésorier : Jean-François Corre
Trésorier adjoint : Patrick Peyron
Secrétaire : François Lesort
Secrétaire adjoint : Micheline Le Garlantezec
Nous publions ci-dessous le rapport moral du Président qui donne une bonne idée des actions entreprises par l'association depuis sa création il y a un an.

RAPPORT MORAL DE L'EXERCICE 2010/2011

Depuis notre assemblée constitutive du 16 Juillet 2010, beaucoup de travail a été accompli, et je remercie chaleureusement les personnes qui nous ont aidés ou soutenus. Leurs gestes et leurs paroles ont largement contribuer à notre ardeur et de notre enthousiasme. Il n'y a rien de pire que d'agir dans l'indifférence. Je citerai en particulier: Les guides passionnés et compétents (Jean François Corre, Michèle et Marc Ponsonnet, Patrick Peyron et Françoise Bonnefoy); Brigitte Rannou qui a grandement contribué à organiser notre exposition et notre communication, Odile et Nicolas Celier qui m'ont fourni beaucoup d'éléments concernant l'iconographie et la symbolique religieuse de notre chapelle; François Lesort qui m'a aidé à connaître les résidents secondaires.
Je tiens aussi à préciser que notre travail s'est déroulé dans une parfaite coopération avec la Mairie et la communauté paroissiale
Nos objectifs prioritaires, pour l'exercice étaient:
. de faire connaître et visiter la chapelle dans de bonne conditions.
. Recueillir des fonds afin d'aider la commune à faire face aux dépenses très importantes de la restauration.

QUELQUES DATES

. Le 16 Juillet 2010, réunion de l'assemblée constitutive, et désignation d'un conseil d'administration comprenant :
          • Président : Jean Pierre MEYNIEL
          • Secrétaire : François LESORT
          • Trésorier : Jean Louis LEPETZ
          • Trésorier adjoint : Jean François CORRE
Dans les faits, Jean Louis LEPETZ, malade, n'a pas pu exercer ses fonctions et Marc PONSONNET a provisoirement prêté main forte à Jean François CORRE.
. Le 21 Août 2010, notre association est officiellement reconnue, au Journal Officiel.
. Le 7 Juillet 2011, signature d'une convention tripartite entre la commune, la Fondation du Patrimoine et notre association, qui nous permettra de lancer une souscription publique dont les donateurs bénéficierons d'exonérations fiscales. La Fondation du Patrimoine apportant un gage de sérieux à notre action et un complément de subvention qui peut être équivalent au montant des fonds que nous recueillerons auprès des mécènes.
Entre temps la municipalité à la quasi unanimité a voté les demandes de subventions auprès de la DRAC et du Département pour des travaux dont le montant total s’élève à plus de 1 019 295 Euros HT. Ces travaux seront étalés sur 6 ans.

SITUATION ACTUELLE


Depuis le début de l'été plusieurs manifestations artistiques ont commencé et d'autres vont suivre:
  • Une exposition des œuvres d'artistes locaux amateurs (peintres et photographes), dont Brigitte Rannou à largement contribué à l'organisation (Elle se termine le 21 Juillet).
  • Une soirée de contes traditionnels de notre Trégor, dits par Yvon Dagorn, accompagné par un violon (Le 16 Juillet).
  • Un concert de chant et musique populaire, animé par Edouard Lofficial, auteur, compositeur, interprète, de Guilvinec. A la salle polyvalente le 27 Juillet.
  • Un concert avec la chorale des Kanerien Pempoul et 5 sonneurs, qui interpréteront des chants traditionnels à l'église de Plougrescant le 5 Aout.
Il n'a pas été possible d'organiser une manifestation à la chapelle, pour des raisons de sécurité et de confort. Toute ces manifestations contribuent à faire connaître l'association et la chapelle ; elles nous ont d'ores et déjà apporté des nouveaux adhérents et donateurs. Il ne faut toutefois pas perdre de vue qu'elles ont un coût et seront pour la plupart déficitaires, de plus elles demandent pas mal d’énergie, aussi je propose d'alléger cette partie l'année prochaine.
Visites de la Chapelle

Six guides formés et compétents accueillent les visiteurs généralement très enthousiasmés (il suffit de voir le livre d'or). La chapelle est ouverte tous les jours au moins 2 heures, matin et après midi, pendant l'été. Des groupes peuvent prendre rendez vous en outre; des notices en plusieurs langues sont disponibles.
Nous avons mis à la disposition des offices du tourisme, hôteliers et loueurs des fiches de présentation de la chapelle avec des horaires valables pour toute l'année.
La visite est gratuite, conformémant aux souhaits de la paroisse affectataire. Toutefois ayant bien attiré l'attention des visiteurs sur les travaux indispensables à réaliser, nous faisons appel à leur générosité, et cette dernière n'est pas absente, puisque nous recueillons environ 350 Euros par semaine depuis le 1er Juillet.
Nous vendons en outre des cartes postales et des livrets illustrés que nous avons acheté au bureau de presse et à la Mairie, au prix d'achat. Nous avons pratiquement écoulé tous les documents que nous possédions et nous étudions la possibilité d'en faire éditer de nouveau au meilleurs prix et délais.

Documents

Outre les documents que j'ai mentionné ci dessus, nous envisageons de réaliser un opuscule plus complet, qui proviendra de la coopération de plusieurs membres de l'association, des travaux déjà réalisés au fil des siècles et des remarques très judicieuses de certains visiteurs et universitaires compétents. Parmi les travaux existants il n'y a pas d'ouvrage traitant intégralement de l’histoire, de l'architecture, de l'iconographie et de la symbolique religieuse de cette chapelle. Notre opuscule devrait voir le jour à la rentrée. Il sera en vente principalement dans la chapelle et à son bénéfice. Il sera communiqué aux associations ou organismes intéressés.

Les travaux de restaurations envisagés

Les travaux envisagés devraient commencer des l'automne prochain. Ils se décomposerons en 3 tranches réparties sur 6 ans.
_ Restauration de la nef centrale pour un montant de 567 357 Euros.
_ Restauration de la tour occidentale et des sols intérieurs s’élevant à 140 317 Euros.
_ Restauration du transept, du chœur et de la sacristie pour 311 621 Euros
Ces travaux estimés hors taxes, comprennent des parties comme l'éclairage intérieur et extérieur, ainsi que la reprise des écoulement d'eau autour des murs extérieurs.
L’ensemble sera supervisé par la DRAC (Ex. Monuments de France).

Financement des travaux

Le conseil municipal à voté à la quasi unanimité l'autorisation de demander des subventions, dont l'essentiel (50%) proviendra de la DRAC et de la région (25%). Mais la commune conservera une part substantielle du financement. Notre association apportera son aide directement ou grâce à la convention tripartite que nous avons récemment signé avec la Fondation du Patrimoine,dont j'ai parlé au début de mon exposé. J'invite chacun d'entre vous à effectuer un don, aussi modeste soit il, à cette Fondation, ou à nous faire connaître des amis ou relations susceptible d'apporter une contribution.
Encore une fois ces dons sont défiscalisés de 66% pour les particuliers. Des imprimés sont disponibles ici, chez les membres du bureau et à la Mairie.

Adhésions

Nous sommes aujourd'hui 130 adhérents et en cette période il en vient chaque jour de nouveaux, en particulier par les visites à l'exposition de peinture et celles de la chapelle. Ce nombre est encourageant et en augmentant, il renforcera le poids de notre association. Je suis d'autant plus heureux que je vois de plus en plus de Plougrescantais de souche, nous rejoindre, montrant ainsi que notre association ne concerne pas que les résidents secondaires. Les adhésions sont évidemment à renouveler chaque année avant le 31 Décembre 2011.

PROJETS POUR 2011-2012

A partir de Novembre notre chapelle sera probablement fermée pour la durée de la première tranche de travaux. Notre source de revenus sera alors tarie pour 6 à 8 mois. D'ici là nous aurons un actif de l'ordre de 10 000 Euros. Suivant l'évolution de la souscription par la Fondation du Patrimoine, nous pourrions éventuellement faire un don de 2000 Euros a celle ci, afin de rendre plus crédibles nos efforts. La Fondation décidera en effet du montant de son abondement (qui s'ajoute au montant de la souscription) en fonction de notre capacité à mobiliser des fonds.
Par ailleurs, nous profiterons de cette période de calme pour mettre au point nos imprimés, cartes et livrets. Nous pouvons estimer la dépense à 1000 Euros.
Enfin, il nous faudra envisager pour l'année prochaine, une AGE juste avant l'AGO, afin de modifier les statuts portant le quorum à 30%. Compte tenu de la situation de nos adhérents (résidents secondaires, congés, personnes
âgées...) il paraît difficile en effet, de parvenir au quorum fixé actuellement à 50%.