Au cours des visites qu'ils accompagnent, tous les guides de notre association, ont remarqué des réactions très étranges chez certains visiteurs et ont rencontré de singuliers chercheurs de « lieux d'énergie ».
Intrigués et rendus curieux, ils ont observé, questionné et écouté pour en savoir plus.
Deux d'entre eux, très cartésiens par ailleurs, nous relatent, avec toute la réserve nécessaire sur un sujet non scientifique, leurs propres observations et les théories géobiologiques avancées par ces chasseurs d'énergie cosmo-tellurique :
Depuis le début de nos visites guidées, au printemps 2011, plusieurs visiteurs nous ont signalé ressentir des vibrations positives d’énergie, spécialement sur 3 dalles au centre de la partie romane de la chapelle.
Un de nos amis, sourcier et capable de déceler les endroits énergétiques, nous a confirmé cette qualité du lieu que certaines personnes peuvent ressentir plus ou moins fortement, suivant leur sensibilité au phénomène.
Certaines personnes ressentent effectivement une impression de bien-être accompagné de subtiles vibrations, état semblable à celui obtenu au cours de séances de méditation.
D'autres le ressentent beaucoup plus fortement, ainsi cette dame sans doute très réceptive du fait de ses dons de magnétiseuse, qui nous a signalé une intense sensation de chaleur et cette autre visiteuse dont le visage a fortement rougi.
Une discipline d’études, la géobiologie, suggère que notre sous-sol terrestre serait parcouru par un réseau d’ondes telluriques, formées par des fuites de l'énergie interne à la terre qui se combineraient à la présence d'eau et au magnétisme terrestre.
Beaucoup de chapelles ou d'églises auraient été bâties, suivant un savoir ancestral, sur des lieux privilégiés (souvent des lieux d’anciens cultes) où l'homme peut capter de bonnes vibrations émanant à la fois de la terre (énergie tellurique) et de l'espace (énergie cosmique) : les hauts lieux d'énergie.
Nous serions donc récepteurs d’une énergie vibratoire issue de notre Terre, et, d’une autre source d’énergie provenant du Cosmos, suivant un concept d’ondes cosmo-telluriques qui auraient été canalisées dans des cheminées d'énergie cosmo-telluriques ou vortex par les anciens bâtisseurs comme au Mont Saint Michel ou à Vézelay et sur de très nombreux lieux de cultes anciens.
La géobiologie s’intéresse aux lieux privilégiés où cette énergie est détectable mais notre capacité à ressentir ces phénomènes naturels serait parasitée par le monumental maillage de champs électriques, électromagnétiques et ondes de toutes sortes dont nous entoure notre monde moderne.
Ce n’était assurément pas le cas de nos ancêtres d’où une détection plus aisée pour eux de ces lieux privilégiés et l’évidence d’y implanter les lieux sacrés de culte.
Pour la détection, le pendule du radiesthésiste viendrait compenser cette perte de sensibilité et nous voyons régulièrement des visiteurs, munis de leur pendule, manifestement habitués à tester divers lieux sur leur parcours de vacances. L’un d’eux nous a d’ailleurs communiqué des références de livres (voir en fin d’article) sur le sujet, qui le suivaient dans son camping-car.
Soucieux de comparer le niveau d’énergie suivant les lieux, un radiesthésiste nommé BOVIS a créé en 1930 une unité qui porte son nom. La mesure s’effectue au moyen d'un pendule et d’un graphique gradué en bovis, de forme semi-circulaire ou rectiligne, le plan d’oscillation du pendule s’alignant sur un chiffre.
Un de nos visiteurs a mesuré 55.000 bovis en la chapelle, nous disant qu’il avait trouvé 250.000 bovis dans la cathédrale de Chartres, haut-lieu d'énergie parait-il reconnu.
Le pendule ne fonctionnant que par son lien subtil avec l’expérimentateur, ce dernier doit concentrer sa pensée sur la question qu’il se pose : quelle quantité d’énergie en ce lieu ?
L’implication d’une sensibilité psychique humaine dans cette procédure est un des éléments qui l’éloigne des critères actuels de l’expérimentation scientifique et de l’avis des géobiologistes eux-mêmes, la mesure peut beaucoup varier d’une personne à une autre.
De ce fait, la géobiologie ne peut donc pas être reconnue comme une discipline scientifique.
La science officielle, toujours évolutive, intégrera peut être un jour ces théories à partir d'éléments de mesure fiables et reproductibles ; en attendant nous ne pouvons qu’observer et relater cet aspect insolite et peu connu de notre chapelle.
Bibliographie :
Église romane, lieu d’énergie de Jacques BONVIN et Paul TRILLOUX. Éditions DERVY
Lieux d’énergie, lieux de vie d'Alain et Claudie BOUCHET. Éditions VÉGA
Les hauts lieux d’énergie en France d'Adolphe LANDSPURG. Éditions DANGLES