Autre symbole du renouveau de notre chapelle, ses deux cloches sont revenues à leur place et pourront à nouveau sonner alors qu'on n'avait pas entendu leur son depuis bien longtemps.
Marc Ponsonnet nous explique cette restauration :
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Photo 1 |
À l’approche de Pâques les cloches de la chapelle nous reviennent habillées de neuf ! (photo 1). Dans un article en date du 10 novembre 2013, nous vous avons présenté ces vénérables dames (photos 2 et 3).
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Photo 2.La petite cloche |
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Photo 3.La grande cloche. |
La grande était alors en place, la petite entreposée dans la sacristie nécessitait une importante réfection. Son absence dans le clocheton nous permettait de voir le procédé ancien de mise en place : deux encoches se faisant face, creusées dans la pierre reçoivent l’axe de rotation. (photo 4)
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Image 5 |
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Photo 4 |
Elles ont toutes les deux été équipées d’un joug en bois dit « rétro équilibré » (image 5) dont le but est de faciliter au sonneur la mise en volée des cloches. Ce joug, situé de l’autre coté de l’axe de rotation par rapport à la cloche, représente un certain équilibrage du poids de la cloche dans le cadre de sa rotation. Il doit donc dans l’idéal être le plus massif et haut possible, mais la place est évidemment limitée, en compensation de cet obstacle on peut voir sur les photos (6 et 7) l’adjonction d’un contrepoids en fonte au bout d’une tige fixée sur le joug. Il améliore l’équilibrage et fait pendant au bras de levier porteur de la corde, situé de l’autre coté. La fixation des anses de la cloche à son joug est assurée par de solides ferrures.
Photos 6 et 7
Deux supports en acier sont boulonnés de part et d’autre dans la pierre et remplacent l’encoche rudimentaire, ils reçoivent l’axe de rotation des cloches et, cerise sur le gâteau, le montage sur roulements à billes vient rendre sa tâche encore plus aisée au vigoureux sonneur.

Autre bonne nouvelle, dans la dernière réunion de sa mandature, le conseil municipal a approuvé la demande de subvention pour les autres tranches de travaux, à effectuer en 2015, pour la restauration de notre chapelle (440 000 €) sur proposition, début mars, d'une convention du financement à 50% par la DRAC (Monuments Historiques).