 |
| 1 |
Le travail de l'Atelier Régional de Restauration est terminé. La chaire du XVIIe siècle a retrouvé sa teinte d'origine grâce à une trace de l'aspect originel détectée avant restauration sur un petit élément qui, contrairement au reste, n'avait pas subi de repeint au cours des siècles. De plus il y avait été constaté que ce ne fut pas peint de façon uniforme mais avec un aspect "marbré" de veinures. Les restaurateurs ont donc fidèlement restitué non seulement la teinte mais aussi cet aspect originel. Photo 1.
 |
| 2 |
Dans un précédent reportage, nous avions vu les restaurateurs faire des retouches de polychromie sur les éléments du retable alors au sol. Il a depuis été remis en place en début décembre (Photo 2) et les restaurateurs ont alors procédé à d'ultimes retouches. C'est le cas notamment pour les caissons contenant les monogrammes IHS et MAR.
 |
| 3 |
 |
| 4 |
Les montages 3 et 4 avec photos prises avant et après restauration permettent de constater l'amélioration obtenue tant au fond de décor que pour les dorures. Le plus spectaculaire se situe au niveau des couronnes entourant les monogrammes. À l'origine, elles étaient couvertes de feuilles d'argent qui ont subi au cours du temps le phénomène dit de "sulfuration" au contact avec l'air ambiant. Ces feuilles devenues ainsi très noires ont été remplacées par de nouvelles, recouvertes ensuite d'une couche de vernis pour les protéger de la sulfuration. Posée entre les divers acteurs de la restauration, la question reste en suspens sur une décision de boucher, ou pas, les 2 grandes fentes traversant les monogrammes.
 |
| 5 |
Bien restaurées, les statuettes de Saint-Jude et d'un évêque (voir les reportages publiés en novembre 2016 et 2018) ont retrouvé leur place, fixées dans les petites niches (montage 5).
 |
| 6 |
La statue de Sainte-Éliboubane a connu un net renouveau (montage 6), de même dans le montage 7 pour les 2 caissons où figurent Jésus et la Vierge: à gauche photos prises en 2011 et à droite photos actuelles.
 |
| 7 |
 |
| 8 |
 |
| 9 |
Pour l'autel du XVIIIe siècle présent en transept sud, la comparaison entre 2 photos (8 en 2011 et 9 actuelle) révèle toute l'amélioration apportée, aussi bien sur le plan de l'ébénisterie que sur celui de la polychromie et des dorures qui ont retrouvé tout l'éclat d'origine, voir photos 10, 11 12 et 13.
 |
| 10 |
 |
| 11 |
 |
| 12 |
 |
| 13 |
En photo 14: une belle restauration aussi pour le médaillon avec la figure allégorique de l'Agneau couché sur le Livre à Sept Sceaux, un thème classique, mais pas très couramment représenté, tiré de l'Apocalypse de saint Jean.
 |
| 14 |
Les travaux seront terminés après la venue des charpentiers pour mettre le plafond en lattes de bois dans la sacristie, celle des électriciens pour mise en place et améliorations d'éclairage, et enfin une petite intervention des maçons pour remédier à la découverte récente d'une petite présence de mérule (photo 15), heureusement très localisée, au niveau du fenestron situé au rez de chaussée de la partie du XIe siècle.
 |
| 15 |
Les photos citées sont visibles et téléchargeables sur le lien ci-dessous:
